Un problème de perte des automatismes
Dans un cerveau sain, la marche est une tâche automatique, peu exigeante cognitivement. Mais chez les personnes atteintes de Parkinson, cette automaticité est altérée. Pour compenser, le cerveau doit prendre un “détour” : plutôt que de passer par les noyaux gris centraux (circuit défaillant), il doit solliciter des circuits attentionnels alternatifs pour initier le mouvement.
C’est pourquoi les stratégies cognitives sont si efficaces : elles demandent à la personne de focaliser son attention sur la tâche, en se parlant à voix haute (“gauche-droite”), en regardant un point cible, ou en comptant ses pas.
Moins on pense à marcher, plus on risque de figer. Plus on concentre son attention sur le mouvement, plus on prend le contrôle.
Risque de chute
Le freezing a un impact significatif sur la qualité de vie des patients. Il augmente le risque de chutes, limite l’autonomie et peut conduire à l’isolement social. Une étude a révélé que la sévérité du freezing est fortement corrélée à une diminution de la qualité de vie chez les patients parkinsoniens.